Pourtant, chaque année, le Maire assomme
le Conseil municipal d'un rapport dédié au développement durable, qui n’est que
poudre aux yeux !
On nous annonce des économies d'énergie
au Centre Aquatique, une amélioration de l’éclairage des WC Hommes au Palais
des Sports Gabriel-Péri. Seules, ces petites actions ne sauraient constituer
une stratégie de développement durable.
Quelles sont les réponses apportées à
l'hyper densification de la ville ? Comment mieux organiser le partage des
espaces entre piétons, cyclistes et voitures ? Comment gérer les nuisances
sonores et lumineuses dues aux innombrables chantiers ? Comment pratiquer le
tri sélectif des déchets dans des immeubles ne disposant pas de locaux adaptés
? Comment pallier l'insuffisance d’espaces verts ?
Peut-on sortir de l'engrenage du tout-construction
? La dette abyssale oblige à acheter des terrains et à les valoriser en
immeubles. Mais les prix sont à la baisse et les entreprises fuient l'image
désastreuse de la ville.
Que dire de l'échec du projet
d'EcoQuartier Eiffel ? Ce label n’est pas simple à obtenir. A ce jour encore, 6
projets de collectivités d'île-de-France ont été labellisés. D’autres sont
reconnus comme « engagés dans la labellisation », à l'image du projet
d'aménagement de la ZAC Bac d'Asnières à Clichy-la-Garenne.
La gestion du projet d'EcoQuartier Eiffel
est un échec : limité à quelques actions cosmétiques, il ne porte aucune
ambition de développement durable. Où sont les trois piliers du développement
durable : économie, environnement et social ?
Est-ce du développement durable de tuer
le petit commerce au profit d'un centre commercial, de créer des conseils de
quartier factices sans liberté d'action, de profiter de travaux d’amélioration
de l'habitat pour augmenter les loyers des logements sociaux, de ne donner
aucune place digne de ce nom aux trottoirs et pistes cyclables ?
Qui au sein de la majorité n’est pas
occupé à éviter les condamnations pénales ou vendre la ville aux promoteurs ?
Qui se consacre à l’avenir de Levallois ?