Notre député-maire est intarissable sur les raisons de
la future augmentation de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Sans
surprise, elle serait due à des facteurs étrangers à l'excellente gestion de la
ville. Gestion qui nous a valu, cette année encore, d’être les champions de
France de la dette par habitant. Joignant l’utile à l’agréable, il nous
explique que la future augmentation des impôts locaux serait requise par la
baisse de la dotation globale de fonctionnement aux collectivités locales,
décidée par le gouvernement socialiste, bien entendu.
Cependant, au fil de ses critiques systématiques à
chaque action de notre gouvernement, quel crédit peut-on encore accorder aux
analyses de Patrick Balkany ? Quelles solutions propose-t-il réellement pour
réduire les dépenses de la ville plutôt que de répercuter intégralement la
baisse de dotation sur les habitants ? La maîtrise des dépenses est pourtant un
sujet cruellement d’actualité, qui plus est à Levallois.
En matière de réduction des coûts, une baisse des
indemnités du Maire et de ses adjoints pourrait montrer que les efforts de
maîtrise des dépenses ne sont pas portés uniquement par le contribuable. A cela
le Maire répond qu’ils « gagnent » peu et devraient même être
augmentés. Rappelons qu’ils exercent un mandat électif et non un emploi et que
si une indemnité se justifie, elle ne doit aucunement les exonérer de conserver
leur activité professionnelle et les couper des réalités. La politique n'est
pas une profession.
A ces mesures pourrait s’ajouter le recouvrement des 20 M€ d’indemnité que doit le Cheikh Al-Jaber à notre ville. Notre Maire avait déclaré qu’il mènerait toutes les actions pour les récupérer après le fiasco de son projet des deux tours. C’est encore un échec, alors que cette somme représente 5 % du budget annuel de notre ville et équivaut à un peu moins d’une année de taxe d’habitation. Cela sans compter avec les déclarations du même Cheikh faisant état d'un versement de 2,4 M€ de commission sur un compte dans un pays où le secret bancaire est encore de mise.
Quoi qu’il en soit, il y a matière à renflouer les
caisses sans demander aux habitants de payer l’addition des projets ratés du
maire.
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